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Publications d’artistes, édition 6 réunit artistes et/ou éditeurs et amateurs de livres d’artistes et de microédition autour de rencontres inattendues, et de découverte d’univers singuliers.

Du 2 au 5 juin la cité des Baux-de-Provence vit au rythme des propositions multiples imaginées et réalisées par les artistes invités en complicité avec la Fabrique sensible et voyons voir I art contemporain et territoire.

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De nouveaux territoires de l’art vont être explorés, puisque la manifestation va se dérouler sous le signe du détournement des textes, des images, des personnages et surtout des idées.​

2017

du 2 au 5 juin

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Publications d'artistes

édition 5


livres, multiples et imprimés

avec
Nicolas Giraud, Paris et Arles
Susanna Shannon, Marseille
& Etienne Hervy, Paris

Jean Le Gac, Paris

Thierry Weyd, Bayeux

résidence et exposition
de Jean Le Gac


sur une proposition
de Anne Mœglin-Delcroix
et en partenariat avec Bernadette

Clot-Goudard

voyons voir | art contemporain et territoire

du 2 juin au 2 juillet 2017

​Sur une proposition de Anne Mœglin-Delcroix

Jean Le Gac qui se définit lui-même comme … « le peintre du dimanche » est accueilli pour une résidence-atelier dans laquelle il va faire l’expérience romanesque de l’art, s’imaginer et se représenter dans la posture du peintre au rocher. La maison sera son atelier, et son espace de vie, il l’investira, produira et présentera le travail sous forme d’exposition. Dans le même temps ses compères d’un moment investiront d’autres lieux dans a ville, les transformeront au gré de leur fantaisie et divagation.


Nicolas Giraud posera une énigme plastique avec L'étendue du désastre une exposition réalisée à partir de la récolte et l’organisation d’objets, d’images qui fonctionnent comme des indices pour produire l'hypothèse d'un décor.

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Susanna ShannonÉtienne Hervy proposeront : French Basement, une publication « en temps réel » qui s’est accomplie dans le temps météorologique, événementiel ou chronologique et a suivi son cours durant les trois jours.


Autre artiste qui se dit amateur, Thierry Weyd va faire diversion et nous entrainer dans son petit théâtre illusionniste brinquebalant et sonore avec un dispositif de concert spécifique qui explore l'imagerie populaire et les procédés narratifs qu’il nomme Ondes incidentes et ondes réfléchies


Pour cette nouvelle édition, chacun des artistes s’est emparé des procédés du récit qu’il manipule et exprime à sa manière.

Les textes, et les livres d’artistes sont bien sur toujours à l’honneur car chacun présentera ses propres éditions et publications.

Une signature de la toute récente Monographie de Jean Le Gac (fac-similé de l’original entièrement fait par l’auteur) a eu lieu ainsi que des rendez-vous particuliers, des projections de films et des performances.

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Une affiche originale 120 x 180 cm, créée par chaque invité et éditée par La fabrique sensible est disponible à la vente ainsi que les ouvrages présentés par les artistes.

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Nicolas Giraud
artiste, photographe, éditeur, commissaire, critique et  enseignant…


« Un objet d’art n’est pas qu’un objet qu’on regarde. C’est aussi une idée qu’on raconte... ».

Nicolas Giraud détourne des textes, des images, des idées en provoquant un décalage subtil tout en lui donnant une intensité particulière.
 

"Le travail est suspendu dès qu’un objet en émerge ou s’y soustrait. La recherche porte sur ce seuil d’existence (ou d’inexistence) d’un texte, d’une image, d’un volume, d’une idée.
Il y a utilisation critique de la réplique, du faux ou du remake. Souvent il s’agit d’une mise en crise de l’image et des mécanismes de représentation. Il s’agit toujours moins de réaliser une œuvre que de poser une énigme plastique."
 

Il produira plusieurs nouvelles pièces :
- un nouvel autocollant de la série Fire Season, représentant des incendies,
- un diptyque de petit format,
- des disasters postcards
- et présentera ses propres publications, ainsi que les éditions du Détail.


Une autre proposition est liée à l'ENSP - École nationale supérieure de la Photographie d’Arles - ou il enseigne. Il mène un projet avec des étudiants sur la question de l'usage du temps :
- un cabinet de lecture permettra de consulter les archives de ce questionnement.

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Nicolas GIRAUD, né en 1978 à Saint-Etienne.
Développe une recherche artistique autour des mécanismes de construction de l’image.

Son travail plastique se prolonge dans des activités de commissariat, de critique et d’enseignement.

Diplômé de l'École Supérieure de Commerce de Lille, l'École Nationale Supérieure  de la Photographie et du Fresnoy studio national des arts contemporains.

Son travail a été exposé notamment au Musée d'Art Contemporain de Lyon, au Frac Languedoc-Roussillon ou au Casino Luxembourg. Il est représenté dans plusieurs collections privés françaises et américaines.

Membre du laboratoire a broken arm. Représenté par la galerie Frank Dumont à Los Angeles.

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Fire Season, 2013, impression offset, 1000 ex., format 8 x 5,5 cm, série d'autocollants représentant des incendies. Chaque autocollant a son producteur et doit être distribué jusqu'à épuisement par ce producteur, selon des modalité de son choix.

La Fabrique sensible a édité une série de Fire Saison

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Jean Le Gac

​résidence-exposition du 2 juin au 2 juillet 2017

 

en partenariat avec voyons voir | art contemporain et territoire, sur une proposition de Anne Mœglin-Delcroix

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La maison d'Eguières est mise à la disposition par la ville des Baux-de-Provence de Jean le Gac pendant deux mois, d’avril à juin.

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Au cours de cette période, le Peintre, auteur, écrivain, photographe, explorateur, détective sera dans la maison et y travaillera sans relâche. Ce sera la maison-atelier du Peintre.

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L’énigme naitra de ce travail durant lequel l’artiste multipliera les interventions picturales et textuelles. Jean le Gac, inspiré par la minéralité, l’austérité, la magie des lieux s’y percevra comme

le Peintre du rocher, en oiseau rêveur, sur le motif, héros facétieux d’une histoire en devenir.

Il inventera une sorte d’autobiographie fictionnelle. Ses recherches laisseront des traces énigmatiques et indicielles sur les murs des différentes pièces de la maison, de l’antichambre

à la cuisine, de la cuisine au salon, en passant par la chambre et les commodités. Peinture sur le vif, dessins, esquisses en cours d’exécution, fragments épars de coupures de presse viendront étayer le récit.

Des ouvrages divers, livres d’artistes, illustrés, bandes dessinées, romans policiers, littérature populaire occuperont les meubles vitrines comme un fil à remonter le temps. 

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La Maison du Peintre 

La lettre du peintre Jean Le Gac

« Vous risquez de trouver un de ces jours un artiste sous votre lit, si pas même dans vos draps tant on en dénombre à certaine périodes de l'année : des encombrants, des transfuges d’autres disciplines, des sans épaisseurs des presque génies,des déserteurs de l'art des entretenus ou comme ici un prolétaire dandy de l’art.


Vous voilà prévenus ! Si vous visitez ma dernière résidence d'artiste, que vous montez jusqu’à ma chambre au lieu dit La Porte d'Eyguières à flanc de rocher dans la commune des Baux-de-Provence, vous y trouverez le lit de la peinture dans lequel on ne peut pas coucher.

Autre témoin de mon activité vous découvrirez mon livre, une monographie monumentale à un seul exemplaire (un fac-similé en existe), également un important et vaste projet de décoration auquel je travaille. Enfin, je ne pouvais manquer d'être subjugué par ce paysage vertigineux en me représentant en apesanteur, avec ma femme tous les deux encore jeunes et casses-cou parmi les oiseaux effrayés. »

 
extrait de En plein vertige, 2017, œuvre de Jean le Gac
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La monographie de Jean Le Gac, fac-similé  Auerphoto éditions
http://auer01.auerphoto.com/fr/legac
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Monographie
Collectif Jean Le Gac - Jean Pleinemer
Serez-vous celui ou celle qui repêchera cette bouteille à la mer, jetée dans l’océan de l’information sur Internet ? L’artiste l’a voulu ainsi : détacher de lui son œuvre, lui donner la liberté en la livrant au hasard qui parfois fait si bien les choses.
Ce roman fleuve de toute une vie d’artiste, d’un prolétaire-dandy de l’art comme se nomme lui-même Jean Le Gac, est vu, documenté, photographié, classé par un «work in progress» collectif qui ne veut pas encore mettre ses pantoufles au peintre comme son âge pourrait y inviter trop facilement. Ce sont des rénovateurs. L’Histoire de l’art abonde en échecs. Assez de larmes!
Ce chemin de l’œuvre qu’ils se plaisent à balancer sous les étoiles, a pour origine deux forts volumes mis sous vitrine, faits main si l’on peut dire, «at home», une monographie à un seul exemplaire, impubliable par sa visée globale qui excède les canons de l’édition; une tablette numérique permettant, en exposition, une consultation rapide. Les têtes de chapitres encadrées au mur, complètent l’œuvre originale datée et signée. Aujourd’hui nous vous en proposons une version intégrale en fac-similé.

Thierry Weyd

La manufacture des cactées

 

est né dans la nuit du 1er Juillet au 1er août de la même année 1965.
Depuis cette étrange nuit, il développe une œuvre poétique polymorphe.


Artiste amateur, Thierry Weyd est aussi éditeur (La manufacture des Cactées), enseignant (à l'ésam Caen/Cherbourg et à l'Université de Caen) et diplomate (ambassadeur des Royaumes d'Elgaland-Vargaland).


Ses dispositifs de concerts audiovisuels explorent l'imagerie populaire et les systèmes de narration par une utilisation récurrente de fragments d'images publicitaires, de bribes de récits et de rengaines musicales.
Objets banals, figurines et accessoires étranges constituent le paysage miniature et les instruments de musique de son théâtre des opérations : espace intimiste où des expériences brinquebalantes de physique amusante et une utilisation des procédés d'illusionnisme désuets se conjuguent pour donner lieu à des projections d'images et de sons manipulés.

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www.unvillage.thierryweyd.com/

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éditions Cactus :

www.editions-cactus.com/products-page/archives-sonores/thierry-weyd-un-village-sites-monuments-us-coutumes-hors-serie-2/

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Susanna Shannon & Etienne Hervy

​French Basement

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"French Basement est une publication « en temps réel » qui s’accomplit non pas dans l’immédiateté mais à travers le temps météorologique, événementiel ou chronologique tel qu’il suivra son cours entre le 2 et le 5 juin aux Baux-de-Provence à Post Tenebras Lux. 

 

Depuis cette grotte à faire des pages, Susanna Shannon, Marie et Étienne Hervy éditorialiseront la réalité locale et les échos du monde tels qu’ils se font entendre aux Baux-de-Provence. De la production d’images et de textes, la démarche éditoriale se prolonge jusqu’à leur diffusion. 

Les deux cryptes investies pour et par le projet deviennent un lieu de pensée et de production éditoriales, salle de rédaction et studio de mise en page. Là, dans la proximité immédiate du travail en train de se réaliser, le visiteur pourra librement consulter le « mur » où les pages seront disposées au fur et à mesure de leur production sur les plateaux qui recouvrent les tombeaux et d’autres surfaces de l’espace. La conférence de presse est permanente, elle inclut le visiteur et les personnes de passage dans la discussion et les échanges.…

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Susanna Shannon

Fondatrice de Design dept en 1991, Susanna Shannon est une directrice artistique de presse, particulièrement remarquée pour son travail typographique, qui constitue l’identité de ses productions. Et comme la pratique du graphisme consiste en de multiples applications, on retrouvera cet esprit dans des catalogues d’expositions, dans une revue Irrégulomadaire cofondée au début des années 1990 - publication irrégulière qui explore les rapports entre texte et image-, tout comme dans des cours destinés à des étudiants des beaux arts : comment faire des publications.
 

Étienne Hervy et travaille à Paris. De 2001 à 2010, il a été rédacteur en chef du magazine Étapes: avant d’être directeur artistique du festival Chaumont design graphique et d’assurer la préfiguration d’un centre international du graphisme de 2010 à 2015. Seul ou à plusieurs, il a notamment signé le commissariat et parfois la scénographie des expositions « Impressions françaises » (2007), « Graphisme … architecture » (2010), « Un grand Serpent chromé » (2011), « White Noise » (2012), « Babel on Demand » (2012), « Une Arme que tu habilles pour l’hiver » (2012), « Droit de citation » (2013), « Si tu me cherches, je ne suis pas là » (2016) et « Ne te retourne pas » (2016). Sa fréquentation du graphisme inclut également l’enseignement sous forme de cours, de workshops ou de conférences (ESAD d’Orléans et d’Amiens, ISBA de Besançon, ERG à Bruxelles…) ainsi que l’initiation, la conduite ou l’accompagnement de projets éditoriaux. 


http://designdept.net/2015/agenda-irregulomadaire-2016-en-avance/


 

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avec le soutien de la Ville des Baux-de-Provence

et de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

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